Le Forum AcoZE FRANCE

Carlos Tavares, patron du groupe PSA, a livré ses inquiétudes quant aux dernières décisions de l'Union européenne favorisant les voitures électriques, dans une interview au Figaro. D'après lui, ces mesures pourraient menacer l'industrie automobile européenne et ses 13 millions d'emplois.
https://www.clubic.com/transport-electr ... n-psa.html

Il est clair que ce sera douloureux, comme l'a connu le milieu automobile depuis sa création, mais pas que le secteur automobile, on entre dans une nouvelle ère d'activités diverses qui ne faut surtout pas rater, les industries "à l'ancienne" devront s'adapter très vite, sinon elles couleront.
Au niveau scientifique, on traîne encore trop la patte, des savants redécouvrent des avancées techniques notamment sur l'exploitation de l'électricité d'une autre manière qui seraient plus efficaces et moins chères. Mais il faut convaincre les egos qui ont "pignon sur rue"!
Le souci est qu'il y a toujours une idée de rentabilité financière derrière tout projet, donc la décision doit être trop rapide, sans rechercher une transition viable, c'est ce que nous sommes en train de connaître avec le VE : pourquoi faire de grosses voitures chères ? N'aurait il pas été plus futé, c'est un exemple, de faire de la DACIA électrique ? Car pour le moment un VE low-cost......, hormis en Chine (Great Wall, Renault KWID) !

C'a va être très douloureux s'i l'Europe et Tavares ne prennent pas le train en marche. Les modèles coréens et chinois vont envahir nos rues ! Cela en fera des ouvriers à licencier !

Le monde va comme ça.
Ce qui est nouveau doit être cher au départ. Ça attire les gens qui ont de l'argent et veulent l'afficher. Ce fut le cas dès le départ avec le lancement du tout premier iPhone.
La nouveauté technologique, qui ne peut pas être rentabilisée au début, se vend très cher. C'est par la masse que les prix baisses et que l'on pense au "mass market". C'est exactement le plan de Tesla depuis le début.

Tavares est conscient d'avoir du retard et pour ne pas provoquer des mesures brutales de licenciements faute d'avoir anticipé, veut retarder la transformation de l'industrie PSA en demandant des mesures plus souples.

Cela devait être les mêmes arguments avancés par les éleveurs de chevaux et les maréchaux-ferrants au moment de la naissance de l'automobile…
Toute évolution, toute modernisation entraine un bouleversement dans l'économie mais celle-ci retrouvera forcément et rapidement un nouvel équilibre. La destruction d'un domaine provoque le développement d'un autre (la nature a horreur du vide)

Il ne faut pas oublié que Tavares a une double casquette président de PSA, mais aussi à la tête de l'association des constructeurs européens.
Donc en temps que porte parole de l'industrie de l'automobile, il se doit d'être caricatural pour que le message puisse être clairement entendu : Moins de technicité (norme anti-pollution, qui protégeait le marché), qui risque de favoriser l'invasion des voitures asiatique. Surtout qu'avec la chine, on sait qu'il y a des aides aux exportations, qui peut faire couler des industries entières (Voir le secteur des panneaux photovoltaïques). Donc il est clair qu'il faut être vigilent sur ce secteur en mutation.
D'un autre côté PSA est le premier fabriquant de moteur diesel au monde, il est normal qu'il défende son outil de production...

Mais dans le fond, il sait que la révolution a commencé et PSA se prépare comme tous les autres au changement... PSA est l'un des premiers à avoir une plateforme adaptée à l'électrique au niveau groupe, ce que n'a pas encore Renault/Nissan et le celle du groupe VW est utilisé pour des prototypes, mais n'est toujours pas vendue.

Le message au salon de Genève de PSA est clair, le client choisira sa motorisation d’où l'énorme intérêt de la plateforme cmp.

C'est intelligent, cela permet de limiter drastiquement les coûts de production.