Automobile : une électrification déphasée
Posté : 09 janv. 2023 22:09
Je reprends en titre de ce nouveau sujet l'intitulé exact d'un article publié par le journal Le Monde daté du 10 janvier 2023 et portant sur notre sujet de prédilection collective, au sein de ce forum et de l'association Acoze France : L'électrification automobile
A titre personnel, je trouve très juste ce qu'écrit ce journaliste.
Et je serais intéressé à connaitre ce que, les uns et les autres, vous-mêmes en pensez ?
Pour ma part, j'estime que le sujet soulevé par l'analyse de ce journaliste converge avec notre implication associative depuis des années pour obtenir un maillage IRVE plus complet, plus diversifié et plus performant afin de couvrir chacun des types de recharge: au quotidien / à destination / en trajet, ce qui est aussi la raison d'être des SDIRVE...
Car l'objectif de ce maillage optimal mais restant certes encore à optimiser, d'autant plus que le parc de VE augmente de plus en plus, est aussi de permettre de contenir la fuite en avant par la taille des batteries. Car on voit que cette tendance à des batteries plus grandes et plus lourdes, ce qui donc renchérit les VE, reste le mauvais choix préféré des constructeurs automobile.
De fait cet article confirme que c'est mauvaise réponse à l'inquiétude récurrente des nouveaux candidats à l'électromobilité sur l'autonomie, car c'est une réponse se situant à rebours de la sobriété énergétique désormais officiellement à l'ordre du jour, en ce qu'elle alourdit fortement les contreparties de l'électromobilité : au plan pécuniaire pour les clients dont tous n'ont pas les moyens de se payer un VE à 40 ou 50 k euros (et plus), et au plan écologique pour la planète (avec toujours plus de matières premières, et un bilan énergétique / GES accru)
De plus, l'attrait provoqué actuellement par les modèles de VE chinois plus abordables (MG4...), démontre aussi le besoin d'une offre de véhicules populaires à prix contenu, que cette politique des constructeurs privilégiant des batteries de taille importante et la multiplication des équipements (plutôt qu'améliorer l'efficience des véhicules et construire / entretenir un écosystème de recharge performant et mieux réparti) va mettre à mal tout un pan industriel et de nombreux de emplois dans nos pays occidentaux...
Autre question que je soumets à l'éclairage de vos avis et du débat à venir : est-ce qu'en tant qu' association d'utilisateurs de VE comme l'Acoze-France, qui promeut l’électromobilité pour ses effets positifs pour la santé et pour l'environnement ("zéro émission"), tout en veillant à rester indépendante des porteurs d'intérêts du secteur, devrait s'exprimer sur "ce grand déphasage" analysé dans l'article ci-dessus ?
Ou bien au contraire, pensez-vous qu'elle doive éviter de le faire, et pourquoi ?
A titre personnel, je trouve très juste ce qu'écrit ce journaliste.
Et je serais intéressé à connaitre ce que, les uns et les autres, vous-mêmes en pensez ?
Pour ma part, j'estime que le sujet soulevé par l'analyse de ce journaliste converge avec notre implication associative depuis des années pour obtenir un maillage IRVE plus complet, plus diversifié et plus performant afin de couvrir chacun des types de recharge: au quotidien / à destination / en trajet, ce qui est aussi la raison d'être des SDIRVE...
Car l'objectif de ce maillage optimal mais restant certes encore à optimiser, d'autant plus que le parc de VE augmente de plus en plus, est aussi de permettre de contenir la fuite en avant par la taille des batteries. Car on voit que cette tendance à des batteries plus grandes et plus lourdes, ce qui donc renchérit les VE, reste le mauvais choix préféré des constructeurs automobile.
De fait cet article confirme que c'est mauvaise réponse à l'inquiétude récurrente des nouveaux candidats à l'électromobilité sur l'autonomie, car c'est une réponse se situant à rebours de la sobriété énergétique désormais officiellement à l'ordre du jour, en ce qu'elle alourdit fortement les contreparties de l'électromobilité : au plan pécuniaire pour les clients dont tous n'ont pas les moyens de se payer un VE à 40 ou 50 k euros (et plus), et au plan écologique pour la planète (avec toujours plus de matières premières, et un bilan énergétique / GES accru)
De plus, l'attrait provoqué actuellement par les modèles de VE chinois plus abordables (MG4...), démontre aussi le besoin d'une offre de véhicules populaires à prix contenu, que cette politique des constructeurs privilégiant des batteries de taille importante et la multiplication des équipements (plutôt qu'améliorer l'efficience des véhicules et construire / entretenir un écosystème de recharge performant et mieux réparti) va mettre à mal tout un pan industriel et de nombreux de emplois dans nos pays occidentaux...
Autre question que je soumets à l'éclairage de vos avis et du débat à venir : est-ce qu'en tant qu' association d'utilisateurs de VE comme l'Acoze-France, qui promeut l’électromobilité pour ses effets positifs pour la santé et pour l'environnement ("zéro émission"), tout en veillant à rester indépendante des porteurs d'intérêts du secteur, devrait s'exprimer sur "ce grand déphasage" analysé dans l'article ci-dessus ?
Ou bien au contraire, pensez-vous qu'elle doive éviter de le faire, et pourquoi ?